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Profil de sensibilité des Mycoplasmes urogénitaux aux antibiotiques à l’Hôpital Saint Vincent de Paul de Dschang

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AbstractLargement répandus dans la nature, les mycoplasmes urogénitaux sont à l’origine des pathologies telle que : les infections génitales masculines (urétrites non gonococciques aigues, les urétrites non gonococciques chroniques, épididymites), les troubles de la reproduction (des avortements spontanées, chlorioamnioties, des fièvres post partum), des infections génitales (vaginoses bactériennes, endométrites, salpingites), etc. Ainsi, la résistance aux antibiotiques dans les hôpitaux constitue un frein au succès thérapeutique. Pour ce fait, nous avions effectué une étude prospective et descriptive de Juillet à novembre 2018 à l’Hôpital Saint Vincent de Paul de Dschang, selon une méthode d’échantillonnage non probabiliste sur le thème : Profil de sensibilité des mycoplasmes urogénitaux aux antibiotiques, dont l’objectif était d’évaluer le profil de sensibilité des mycoplasmes urogénitaux aux antibiotiques. Le kit Mycoplasma IES avait été utilisé pour l’identification biochimique et la réalisation de l’antibiogramme des mycoplasmes urogénitaux. Cent quarante (140) échantillons avaient été analysés. Quatre-vingt-un (81) avaient été testé positif aux mycoplasmes soit une prévalence de 57,85%. Il avait été enregistré 8/140 (5,71%) de M.hominis, 67/140 (47,85%) d’U. urealyticum et 6/140 (4,28%) de la coïnfection (Mh + Uu).  Mycoplasma hominis était sensible (100%) aux antibiotiques suivant : doxycicline, ciprofloxacin, ofloxacine, sparfloxacine et levofloxacine. Sur Ureaplasma urealyticum, la josamicine avait la meilleure activité (91,04%). Ureaplasma urealyticum avait présenté une très forte résistance à acetylspiramycine (65,67%), Mycoplasma hominis à acetylspiramycine, roxythromycine, azithromycine et clarithromycine  (62,5%).  La coïnfection (Mh + Uu) avait présenté une sensibilité de 100% à la doxycicline,  à la minocycline et à la sparfloxacine ; Elle avait présenté une résistance de 100% à l’acetylspiramycine. La forte prévalence des infections à mycoplasmes urogénitaux ainsi qu’une résistance accrue aux antibiotiques nous concerne tous et nous interpellent sur la nécessité de mettre sur pied une thérapie plus efficace et à éviter l’automédication qui est une source potentielle de résistance.

Mots clés : mycoplasmes urogénitaux; sensibilité ; Antibiotiques ; U urealiticum, M hominis ;  antibiogramme.

English
Abstract

Widely prevalent in nature, urogenital mycoplasmas are at the origin of pathologies such as: male genital infections (acute non-gonococcal urethritis, chronic non-gonococcal urethritis, epididymitis), reproductive disorders (spontaneous abortions, chlorioamniotics, fevers postpartum), genital infections (bacterial vaginosis, endometritis, salpingitis), etc. Thus antibiotic resistance in hospitals is a hindrance to therapeutic success. To do this, we will undertake a prospective and descriptive study from July to November 2018 at Saint Vincent de Paul Hospital in Dschang, using a non-probability sampling method on the theme: Sensitivity profile of mycoplasms urogenital antibiotics. So the goal will be to evaluate the sensitivity profile of urogenital mycoplasmas to antibiotics. The Mycoplasma IES kits was used for biochemical identification and realization and antimicrobial susceptibility testing of urogenital mycoplasma. One hundred and forty (140) samples were analyzed. Eighty-one (81) tested positive for mycoplasmas à prevalence of 57.85%.  8/140 (5.71%) of M.hominis, 67/140 (47.85%) of U. urealyticum and 6/140 (4.28%) of co-infection (Mh + Uu) were recorded.  On Mycoplasma hominis, doxycicline, ciprofloxacin, ofloxacin, sparfloxacin and levofloxacin they had a 100% sensitivity. On Ureaplasma urealyticum, josamicine has the best activity (91.04%). Ureaplasma urealyticum exhibited a very strong resistance to acetylspiramycin (65.67%), Mycoplasma hominis of acetylspiramycin, roxythromycin, azithromycin and clarithromycin (62.5%).  Co-infection (Mh + Uu) presented a 100% sensitivity to doxycicline, Minocycline and sparfloxacin; it exhibited a 100% resistance to acetylspiramycin. The high prevalence of urogenital mycoplasma infection as well as acrobatic résistance to antibiotics conspires all of us to question the need for more effective therapy and to avoid self-medication as a potential source of resistance.

Key words: urogenital mycoplasmas; sensitivity; Antibiotics; U urealiticum; M hominis; susceptibility.

Title: Profil de sensibilité des Mycoplasmes urogénitaux aux antibiotiques à l’Hôpital Saint Vincent de Paul de Dschang
Auteurs: TEDJIEU Romeo Hervis
Publié dans Journal of Social Sciences and Engineering, Volume 35 , numéro 2
Journal doi:10.55272/rufso.rjsse

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