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Gestion lacunaire des espaces faunistiques dans les aires protegees pendant la guerilla : « Cas des gorilles de Grauer dans le parc national du Kahuzi-Biega »

Abstract [FR]

La détérioration de l’environnement, menace de plus en plus la base, et les processus des ressources naturelles, dont dépend toute forme de vie sur terre. Le projet du PNKB, élaboré et exécuté en 2003, était axé sur l’avenir de l’environnement mondial, et prenant en compte, l’étendue et la diversité des problèmes.

Dans le présent travail, nous avons utilisé la méthode juridique sous ses volets exégétique et casuistique qui a été appuyée par les techniques d’observation simple, d’interview, d’entretien, documentaire. Ensuite, nous avons fait usage de l’analyse documentaire, qui nous a aidés à passer assez de temps à exploiter différentes publications ; une série de questions écrites a été élaborée pour la prise en compte de tous les aspects du problème posé.  Nous avons procédé à une technique d’interview qui nous a permis d’échanger assez librement et de manière détendue avec les agents du PNKB et ceux de l’Agence Congolaise pour la protection de l’environnement. Enfin, le traitement des données a été rendu possible grâce à l’analyse systématique du contenu et à la statique descriptive.

S’agissant des grands résultats obtenus, il sied de signaler que les aires congolaises en général et le PNKB en particulier, sont mal protégées, outre, la gestion des aires protégées en RDC en général et pour le PNKB, n’est pas respectée par la population riveraine. Nous avons constaté l’existence et la récurrence des conflits entre le PNKB et le peuple autochtone ou les pygmées. La préconisation des mécanismes devant aider l’Etat congolais et la population riveraine en vue de la protection des espèces rares et des aires protégées s’avère être importante.  Enfin, nous remarquons qu’il a bien évidemment les conséquences notables liées de la destruction des écosystèmes étant donné que la vie humaine dépend dans sa large mesure de l’environnement.

En somme toute, nous avons constaté que la mauvaise gestion des espaces faunistiques est liée à l’ignorance et la non applicabilité des instruments juridiques nationaux et internationaux aussi bien par le peuple autochtone et que les populations riveraines d’une part, et ainsi l’Etat Congolais d’autre part. Ainsi la traduction et la vulgarisation de ces instruments en langues locales et dialectes, ainsi que leur stricte application, sont des voies mieux indiquées pour la bonne gestion des aires protégées en général et le PNKB en particulier.  Il en est de même de l’implication de l’Etat Congolais dans la sensibilisation et la conscientisation de la population riveraine dans la protection des écosystèmes, et l’application des sanctions sévères aux récalcitrants, qui restent l’une des solutions de la gestion efficace de toutes les aires protégées en général et le PNKB en particulier.

Mots clés : Gestion lacunaires, espaces faunistiques, aires protégées, gorilles de grauer, Parc National de Kahuzi-Biega


Abstract [EN]

Environmental deterioration is increasingly threatening the natural resource base and processes on which all life on earth depends. The PNKB project, drawn up and implemented in 2003, focused on the future of the global environment, taking into account the scope and diversity of the problems.

In the present work, we used the legal method in its exegetical and casuistic aspects, supported by the techniques of simple observation, interview, documentary. Next, we made use of documentary analysis, which helped us to spend enough time exploiting various publications; a series of written questions was drawn up to take into account all aspects of the problem posed.  We used an interview technique that enabled us to exchange views freely and in a relaxed atmosphere with PNKB and Congolese Environmental Protection Agency staff. Finally, data processing was made possible by systematic content analysis and descriptive statics.

With regard to the major results obtained, it should be pointed out that Congolese areas in general, and the PNKB in particular, are poorly protected, and that the management of protected areas in the DRC in general, and of the PNKB in particular, is not respected by the local population. We noted the existence and recurrence of conflicts between the PNKB and the indigenous people or pygmies. It is therefore important to recommend mechanisms to help the Congolese government and the local population to protect rare species and protected areas.  Finally, we note that there are obviously significant consequences linked to the destruction of ecosystems, given that human life depends to a large extent on the environment.

In short, we have observed that poor management of wildlife areas is linked to ignorance and non-applicability of national and international legal instruments by both indigenous peoples and riparian populations on the one hand, and the Congolese state on the other. Thus, the translation and popularization of these instruments in local languages and dialects, as well as their strict application, are the best ways to ensure the proper management of protected areas in general and the PNKB in particular.  The same applies to the involvement of the Congolese state in raising the awareness of the local population in the protection of ecosystems, and the application of severe sanctions to recalcitrant offenders, which remains one of the solutions for the effective management of all protected areas in general and the PNKB in particular.

 Key words: Gap management, wildlife areas, protected areas, Grauer’s gorillas, Kahuzi-Biega National Park



Titre
: Gestion lacunaire des espaces faunistiques dans les aires protegees pendant la guerilla : « Cas des gorilles de Grauer dans le parc national du Kahuzi-Biega »

Auteur(s) : Joseph MWEZE SEBUMBA

Affiliation: Doctorant Université de Lisala-CIREP, e-mail : josephsebumba@gmail.com

Publié dans   Journal des sciences sociales et de l’ingénierie ,  Volume 36  ,  numéro 3
doi
 : 10.55272/rufso.rjsse

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